De forme rectangulaire, foisonnant de stucs et représentations allégoriques toutes centrées sur la chasse, le Salon de Diane arbore un triple registre de décorations : de la voûte d’Olympe, décorée par les fresques de Jan Miel, où trône Jupiter donnant à Diane « le plus grand empire sur les chasses », le regard peut descendre à sept des dix énormes portraits équestres des ducs et de personnages présents à la cour à différentes époques, signés par plusieurs peintres au service du duc.
Le visiteur peut enfin s’arrêter à observer les dix toiles du registre inférieur de Jan Miel, toutes toujours sur le thème de la vénerie (La chasse au cerf, au lièvre, à l’ours, au renard, au sanglier, La mort du cerf, Le départ pour le bois, Le rassemblement, Le laisser-courre, La curée).
La salle, utilisée au XVIIe siècle pour de somptueux banquets et réceptions, est virtuellement coupée en son milieu par la perspective de Castellamonte qui du bourg, à l’est, passe par le Salon de Diane avant de continuer sur un kilomètre et demi à l’ouest vers les jardins. Elle se situe à mi-chemin entre le commencement de la rue principale (Via Maestra) du bourg et la partie finale de l’Allée centrale des jardins, où se trouvait le Temple de Diane.